Pollution électrique : et si on arrêtait de se voiler la face ?
Champs électriques, santé et principe de précaution : une démarche transparente face aux détracteurs
Pourquoi tant de résistance à cette information ?
Je suis régulièrement confronté à des critiques virulentes de « techniciens télécom », d’électriciens ou même dernièrement d’une géobiologue qui m’affirment que « je n’y comprends rien » ou que « je mélange tout ». Ces détracteurs crient au scandale, qualifient sans hésitation mon Adap’terre® « d’arnaque » et tentent de discréditer mon travail par tous les moyens.
Si ces personnes avaient pris la peine de s’intéresser à mon cursus et à mes près de 30 ans d’expérience en compatibilité électromagnétique (CEM) et en télécommunication satellitaire, leurs accusations auraient peut-être été plus mesurées ? Pas sûr…
Face à ces réactions disproportionnées, je m’interroge : ces personnes sont-elles simplement mal informées, défendent-elles les intérêts des industries concernées, ou cherchent-elles à se convaincre que leur smartphone est totalement inoffensif ?
Ce que l’on sait avec certitude (les faits mesurables)
Contrairement à ce qu’on me reproche souvent, je ne m’intéresse pas aux “ondes électromagnétiques” (hyperfréquences ou radiofréquences = wifi, 5G ou bluetooth…).
Je parle spécifiquement de la pollution électrique générée par tout appareil branché au secteur, qu’il soit communicant ou non.
Ce que nous savons avec certitude :
- Tout appareil branché génère un champ électrique alternatif basse fréquence (50 Hz)
- Mesure à l’appui : le champ électrique à proximité d’un téléphone en charge est aussi intense qu’à l’aplomb d’une ligne haute tension
- Ces phénomènes sont parfaitement mesurables avec des instruments appropriés
- Un appareil sans terre produira toujours plus de pollution que son équivalent avec terre
- Un chargeur génère un fort champ électrique (voir p99 de l’ouvrage visionnaire de Fabien Ndagijimana et François Gaudaire, « Au cœur des ondes » aux éditions Dunod 2013).
Une norme existe… mais pas pour vos appareils quotidiens
Depuis 1992, des spécialistes ont établi des recommandations concernant la pollution électrique des ordinateurs. La norme TCO92 (devenue aujourd’hui TCO Certified) exige que les ordinateurs émettent moins de 10 V/m. Il faut dire qu’à l’époque, sans mise à la terre, les écrans cathodiques rayonnaient plus de 1000 V/m. La prise de terre s’est donc imposée sur tous les écrans d’ordinateurs (cathodiques ou “plats”).
Par contre, cette norme ne s’applique pas aux tablettes, téléphones et autres appareils connectés que nous utilisons quotidiennement et que l’on charge depuis le 28 décembre 2024 avec un “chargeur universel USB-C”
Pourquoi les fabricants de chargeurs s’en réjouissent :
- Économie sur les composants : 2 bornes au lieu de 3
- Simplification logistique : 3 versions de chargeurs sans terre pour le marché mondial contre 13 avec terre (voir la diversité des prises mondiales : worldstandards.eu)
- Un seul type de prise (USB-C) en sortie
La sécurité électrique : une question distincte mais liée
Les normes électriques suggèrent qu’un appareil de classe II (sans terre) serait plus sûr qu’un appareil de classe I (avec terre) dans un logement sans prise de terre. C’est « logique » en théorie.
Pourtant, des accidents mortels impliquant des téléphones en charge se produisent régulièrement comme le montre ce reportage de TF1

Lire également l’alerte de la DGCCRF
Si les chargeurs intégraient une terre et si 100% des logements étaient équipés de prises avec terre et de disjoncteurs différentiels (comme en Suisse), ces risques pourraient probablement être significativement réduits et peut-être même supprimés… une piste d’amélioration à considérer, non?
Ce que l’on ne sait pas (soyons honnêtes)
Voici où je tiens à être parfaitement transparent : nous ne connaissons pas encore avec certitude l’impact de la pollution électrique sur la santé, en particulier sur le système nerveux, malgré les milliers d’études sur le sujet.
Et j’ose une affirmation qui pourra surprendre : à mon avis, nous ne le saurons probablement jamais avec une absolue certitude. Les mécanismes sont complexes, les expositions variées, et les études à long terme difficiles à mener.
C’est précisément ici qu’intervient le principe de précaution : face à un risque potentiel mais non prouvé, limiter son exposition à l’agent possiblement pathogène est une démarche raisonnable que chacun devrait pouvoir choisir en connaissance de cause.
Des solutions simples pour ceux qui souhaitent appliquer ce principe
Pour réduire votre exposition aux champs électriques basse fréquence, deux approches sont possibles :
- La distance : éloignez vos appareils en charge de vos espaces de vie et de sommeil (solution gratuite mais parfois contraignante)
- L’Adap’terre® : un dispositif simple qui supprime plus de 95% de la pollution électrique.
L’Adap’terre® s’installe facilement et remplit son rôle sans que vous ayez à modifier vos habitudes.
Une seule condition toutefois : votre logement doit disposer de prises avec une terre fonctionnelle. Si ce n’est pas le cas, je vous le dis en toute franchise : inutile de commander ce produit, il ne fonctionnera pas !
Ma position est claire et mon défi aux détracteurs l’est tout autant
Je m’engage publiquement : si quelqu’un me prouve scientifiquement que le champ électrique basse fréquence n’a aucun impact sur la santé (à des niveaux équivalents à ceux d’un téléphone en charge), j’arrêterai immédiatement de proposer l’Adap’terre®.
En attendant, je considère qu’il est de mon devoir de vous informer de l’existence de ces phénomènes invisibles mais parfaitement mesurables, et, pour ceux qui souhaitent appliquer le principe de précaution, de vous proposer une solution efficace.
Le choix vous appartient totalement : voulez vous continuer à vous exposer aveuglément ou appliquer un principe de précaution élémentaire.
Face à l’incertain, la prudence n’est-elle pas la marque même de l’intelligence ?
La vérité dérange, mais les questions qui fâchent s’imposent
J’ai joué cartes sur table. J’ai distingué les faits prouvés des incertitudes. J’ai partagé les données mesurables et mis en évidence les limites de nos connaissances.
Alors, à votre tour, chers détracteurs, sortez de l’ombre et annoncez clairement vos couleurs :
Qui finance votre acharnement à nier l’évidence ?
Quels intérêts défendez-vous en combattant une simple mesure de précaution ?
Pourquoi tant d’énergie dépensée contre un dispositif qui est basé sur un principe vieux comme l’électricité ?
Pourquoi lorsque je supprime les « parasites » de vos appareils pour une meilleure qualité de son ou un meilleur débit vous applaudissez et quand j’applique les mêmes recettes pour réduire votre exposition à cette pollution, c’est une arnaque ?
Je suis transparent dans ma démarche. Aurez-vous le courage de l’être aussi ?
—
Philippe WINUM
Ingénieur en Électricité et Mécanique
MSc en Électronique Aérospatiale
Inventeur de l’Adap’terre®
…ces personnes ont-elles peur de bien s’informer, ce qui leur épargne de savoir que les pollutions électromagnétiques de leurs smartphones demanderaient de mettre en oeuvre des pratiques de précaution et de questionner leur addiction au smartphone… et ce qui rend bien service au industries concernées ?
Addiction et volonté de ne pas savoir ?
la simple « volonté de ne pas savoir » justifie-t-elle de démonter mon produit (on dirait « debunker » aujourd’hui) ?