Électrohypersensibilité : quand le corps sonne l’alarme
Une réalité invisible au cœur de notre monde connecté
Dans l’océan numérique qui nous entoure, certaines personnes vivent une expérience radicalement différente. L’électrohypersensibilité (EHS) n’est pas une simple lubie, mais une réalité physiologique complexe qui nous interpelle sur notre relation aux technologies modernes.
Le corps, un système d’alerte sophistiqué
Les personnes électrohypersensibles réagissent aux champs électromagnétiques comme un système d’alerte biologique ultra-sensible. Là où la majorité d’entre nous ne perçoit rien, leur corps développe une réaction immédiate et souvent invalidante qui se manifeste par un ensemble de symptômes particulièrement complexes.
Un tableau clinique multidimensionnel
Sur le plan neurologique, ces personnes peuvent souffrir de maux de tête récurrents, de vertiges, de troubles de concentration et d’une fatigue chronique qui affecte profondément leur quotidien. Les manifestations cardio-vasculaires se traduisent par des palpitations et des troubles du rythme cardiaque qui peuvent générer un stress important. La dimension cutanée n’est pas en reste, avec des rougeurs, des sensations de brûlure et des picotements inexpliqués qui témoignent de la réactivité extrême de leur organisme.
L’impact psychologique de l’hypersensibilité
Forcées de s’isoler pour échapper à la pollution électromagnétique, les personnes électrohypersensibles ne peuvent plus conserver leur insertion sociale, professionnelle, familiale, leur accès aux soins, ou même parfois leur logement. Coupées du monde moderne, elles se trouvent souvent en situation de précarité et d’isolement, dont découlent aussi des souffrances psychologiques : solitude, angoisse, dépression…
La science face à un phénomène complexe
Les scientifiques identifient trois facteurs déterminants dans cette hypersensibilité : le niveau d’exposition aux ondes électromagnétiques, la capacité individuelle d’évacuation des charges électriques et le seuil de tolérance propre à chaque organisme. On peut comparer ce mécanisme à une douche où le débit représenterait l’exposition, le siphon la capacité d’évacuation, et le receveur le seuil de tolérance. Si le débit dépasse la capacité du siphon, le receveur se remplit, provoquant un débordement physiologique.
Des sentinelles environnementales
Ces personnes ne sont pas malades, mais véritablement des sentinelles environnementales. Elles agissent comme un système d’alerte précoce, révélant les limites de notre adaptation aux technologies modernes et questionnant notre modèle de développement technologique.
Retrouvez tous les témoignages sur la chaîne YouTube de EMP VICTIMS
Une urgence humanitaire au cœur de notre société technologique
Face à la réalité de l’électrohypersensibilité, notre société se trouve à un carrefour crucial. Reconnaître la souffrance des personnes électrohypersensibles dépasse la simple compassion ; c’est un impératif éthique et sociétal.
Le collectif EMP VICTIMS propose une démarche concrète pour transformer cette reconnaissance en actions tangibles.
Des mesures essentielles pour protéger les EHS
Cet appel met en lumière l’urgence humanitaire d’une situation qui nous concerne tous. Il vise à obtenir des mesures essentielles pour protéger et réintégrer ces sentinelles environnementales.
La proposition inclut la création de zones blanches sécurisées, un moratoire sur le déploiement des émetteurs électromagnétiques, et la mise en place de programmes d’accessibilité qui permettraient de restaurer leur inclusion sociale.
Sensibiliser et agir : chacun peut faire la différence
En signant et diffusant cet appel, chacun devient acteur d’un changement nécessaire.
Plus de 2 500 témoignages à travers le monde confirment que cette mobilisation n’est plus un mouvement marginal, mais une prise de conscience collective et urgente.
Il s’agit de sensibiliser les décideurs, élus et professionnels de santé à la réalité biologique des champs électromagnétiques et à leurs impacts (potentiels) sur notre organisme.
La pollution électromagnétique n’est pas un problème périphérique, mais un enjeu majeur de santé publique et environnementale.
Les personnes électrohypersensibles ne représentent pas des cas isolés, mais le symptôme d’une inadéquation grandissante entre nos avancées technologiques et notre physiologie.
Un appel à l’action : agir avant le point de non-retour
Le moment est venu de dépasser le déni. N’attendons pas de franchir le point de non-retour.
Écoutons ces sentinelles, soutenons leur appel, et agissons ensemble pour construire un environnement électromagnétique plus respectueux du vivant.
Prolonger la discussion
Cet article vous a interpellé ?
Dites-moi dans les commentaires (ou par mail) si vous souhaitez que j’invite un membre du collectif EMP VICTIMS lors de notre prochain webinaire ZeroWaveZone.
Ensemble, nous pouvons faire avancer la compréhension et la reconnaissance de cette réalité environnementale.
Thank you for sharing and bringing awareness to this issue. I have EHS, and I am featured in one of the EMP Victims video. This is my testimonial: It all started with two brain MRIs within a span of a few days. I subsequently developed severe disabling electrohypersensitivity. Prolonged exposure to cell towers, cell phones, Wi-Fi, and even hardwired computers cause me to have life-threatening reactions. It is impossible for me to have any quality of life when cell towers are ubiquitous on top of roadways, schools, churches, and throughout neighborhoods including my own; when cellphones are in the hands of nearly every man, woman, and child in the United States; when most electric, gas, and water meters are smart meters constantly sending and receiving wireless signals; when Wi-Fi routers are located in nearly every school, hospital, doctor’s office, business, home, and even in parks and outdoor spaces; when new cars have Wi-Fi and Bluetooth; when to be gainfully employed involves being surrounded by Wi-Fi, cellphones, and/or extensive computer usage. Where am I to go, and what am I to do? I am unable to work and have not gotten disability. I have run out of money and been forced to start a GoFundMe, whose success depends on a social media presence which I do not have. I have therefore signed the appeal that EHS is a humanitarian crisis.
Merci pour votre témoignage dont je soumets une traduction à nos lecteurs francophones:
Merci d’avoir partagé et d’avoir sensibilisé à ce problème. Je souffre d’électrohypersensibilité (EHS) et je figure dans l’une des vidéos d’EMP Victims. Voici mon témoignage : Tout a commencé avec deux IRM cérébrales en l’espace de quelques jours. J’ai ensuite développé une électrohypersensibilité sévère et invalidante. L’exposition prolongée aux antennes-relais, téléphones portables, Wi-Fi et même aux ordinateurs filaires provoque chez moi des réactions potentiellement mortelles. Il m’est impossible d’avoir une quelconque qualité de vie quand les antennes-relais sont omniprésentes au-dessus des routes, des écoles, des églises et dans les quartiers, y compris le mien ; quand presque chaque homme, femme et enfant aux États-Unis a un téléphone portable ; quand la plupart des compteurs d’électricité, de gaz et d’eau sont des compteurs intelligents qui envoient et reçoivent constamment des signaux sans fil ; quand les routeurs Wi-Fi sont présents dans presque toutes les écoles, hôpitaux, cabinets médicaux, entreprises, maisons et même dans les parcs et espaces extérieurs ; quand les nouvelles voitures disposent du Wi-Fi et du Bluetooth ; quand pour avoir un emploi rémunéré, il faut être entouré de Wi-Fi, de téléphones portables et/ou utiliser intensivement un ordinateur. Où puis-je aller et que puis-je faire ? Je suis dans l’incapacité de travailler et je n’ai pas obtenu d’allocation d’invalidité. J’ai épuisé mes économies et j’ai été contraint de lancer une campagne GoFundMe, dont le succès dépend d’une présence sur les réseaux sociaux que je n’ai pas. J’ai donc signé l’appel déclarant que l’EHS est une crise humanitaire.